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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 22:57

Le 14/01/2012 Tous les matins nous partons aux même horaires. Ce matin Alain émet des doutes sur les fixations des rails de la tente de toit. Il connaît la résistance des matériaux Il dit que pour des vacances normales, pas de soucis mais avec un trajet aussi long et aussi difficile ce n’est pas évident, nous avons fait 4200 km actuellement. Vers 9h30 nous apercevons les premières dunes de sable blanc après El Argoub. Il faut un début à tout ici, nous faisons fonctionner la clim., depuis deux jours, par moment. C’est une route droite à perte de vue. Le soleil est bien présent , lse ciel est bleu moutonneux. Pour le déjeuner nous finissons nos devises marocaines .Nous prenons un tajine de poulet au citron , quelques frites le tout agrémenté d’un jus d’orange pressé. Normalement notre visa part demain 15,a la frontière nous demandons si nous pouvons passer aujourd’hui. En acceptant il nous a rendu service, petit cadeau au passage, un jeu de carte, une montre, ainsi que le fond de la boîte de pates de fruits elles étaient excellentes ,merci Yolande elles nous ont bien servies. Maintenant nous sommes en Mauritanie, un guide nous a proposé ses services pour les papiers et le passage de 5 Km sans route goudronnée ,nous avons accepté. 15h20 c’est le départ pour Nouadhibou. Nous roulons et j’entends un bruit suspect. Nous discutons ensemble car je ne sais pas à quoi l’attribuer. Et c’est le deuxième bruit bizarre. Le premier Alain pense à l’échappement prés du moteur . Le deuxième bruit se sont deux rivets pop qui se sont arrachés par l’effort. Ils maintenaient les barres tenant la galerie. Nous avons fait une réparation de fortune avec un boulon et un écrou. Il fallait une perceuse et le matériel pour effectuer cette réparation, le patron du camping avait une connaissance qui possédait ce matériel et il l’a appelé. Il est arrivé dans la soirée , Alain a du percer les trous car il n’avait pas confiance ,rien qu’en voyant l’affûtage des forets il a préfère prendre la perceuse et faire ce travail. Au départ le gars demandait 20 €, Alain lui a donné 10 € et un stylo. Ici tout se finalise avec un cadeau.

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Dimanche 15/01/2012 Nous avons eu un voisin de camping un jeune qui parcourt le monde à vélo. Il en est plus de 5000 Km Il est parti du Nord de la France ou il demeure. Il a commencé son périple en septembre en Norvège, Suède, puis il est descendu vers l’Espagne et la suite comme nous mais au Maroc il est passé par l’Atlas.DSC04773 Maintenant il se dirige vers le Sénégal, mais il va avoir une partie très difficile en Mauritanie. Ici s’est le désert il fait chaud et les villages sont rares et très espacé de plus les gens ne possèdent presque rien. Dans cette région on survit les hommes et animaux pour eux le quotidien doit être très dur. Nous avons sympathisé avec lui et il a dîné avec nous a la fin du repas il a préparé le thé à la fin berbère. Son périple est loin d’être terminer, il pense continuer une année et plus selon ses ressources. Notre voiture ressemble plus en plus au voiture d’ici. J’ai acheté une puce téléphonique mais je n’ai pu obtenir l’un de vous le réseau n’est pas bon. Nous venons de commencer la Malarone. Nous sommes sur la route de l’espoir, la Mauritanie est un pays super accueillant. C’est toujours le désert mais par endroit le paysage change un peu. Il y a quelques arbres et des touffes d’herbe sèches par endroit. Il y a peu de village, nous voyons des dromadaires avec quelques Bédouins. Nous suivons 525 Km de bitume pour aujourd’hui sans villes juste de tout petit village. Les maisons sont espacées entre elles. Il y a quelques pompes à essence et quelques plaques de restaurant mais nous ne voyons pas les restaurants. Il est 12h30 nous abordons un village nous sommes à la recherche d’un restaurant. Au devant de chaque maison il a des cordes avec du poisson qui sèche. Et l’odeur est entêtante cela ne nous inspire pas et nous continuons notre route. Alain me dit je ne sais pas ce qu’on va manger. Je vois un peu plus loin un car stationné. Je pense à un car de touristes et nous ralentissons pour leur demander un endroit pour le déjeuner, les villageois les plus proches de nous s’abattent à la portière rentrant la main dans l’habitacle « cadeau, cadeau ».... . Nous leur donnons un bonbon sans sucre à tous. Ils s’en vont tous avec leur bonbon. Nous décidons d’allé à Nouakchott pour déjeuner. Nous avons trouvé un petit restau sénégalais. Nous avons fait servir un plat de riz au poisson et deux sauces piquantes avec un peu de légumes. Le repas est copieux et bon.

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Lundi 16/01/2012 Nous reprenons la route pour Kilfa 588 Km Nous avons passé la nuit dans un complexe hôtelier à Boutilimit. Endroit propre et super calme, nous étions les seuls touristes. Ce complexe fait hôtel, cases et camping nous avons choisi la formule camping. Nous avons eu de l’électricité en début de soirée puis coupure électrique jusqu’au milieu de la nuit. S’est difficile de se mettre à jour pour le blog, pas de connexion Internet. Nous sommes dans le désert c’est déjà bien d’avoir un peu d’électricité produite par panneaux solaire. La vie ici est très dure aussi bien pour les hommes et les animaux. Les ânes ne sont pas épargnés, ils tirent des charges lourdes et prennent des coups répétés de bâton. Nous venons de faire le marché à Aleg, les gens sont accueillants. Depuis notre départ ce matin sur le bord de la route nous croisons des animaux morts, ils ont dû être renverser pendant la nuit. Nous avons rencontré le dernier européen hier à Nouakchott maintenant nous sommes avec les locaux. Notre sangle de tente se détache souvent, Alain essaye de la maintenir avec le cordon de ces lunettes. A 15 nous avons pris notre déjeuner dans un restaurant type du pays. Le responsable nous annonce un tarif à notre arrivé et a la fin du repas nous augmente l’addition de 700 Um nous passons à 1000 Um. Nous reprenons la route suivant l’itinéraire pris sur Internet et une fois sur la bonne route nous trouvons une porte métallique qui ferme la route et « déviation ».... . Il faut suivre une déviation non fléchée qui nous mène dans un labyrinthe de pistes. Alain peste en me disant que l’itinéraire le meilleurs était par Ayoun et Atrous et non par Kayes et nous faisons demi-tour, il est difficile de retrouvé la bonne piste dans le nombre de trace qu’il y a dans le sable. Après avoir demander notre chemin plusieurs fois, nous retrouvons enfin la route goudronnée Heureusement car l’heure tourne et nous ne savons pas ou dormir. Nous approchons de 18 h et nous cherchons un endroit pour la nuit. Alain s’arrête pour demander à des ouvriers, il s’est mal garé, je mets les feus de détresse pour ne pas se faire rentrer de dans. Un automobiliste s’arrête et me demande si nous avons des soucis. Je lui dis non mais que nous cherchons un endroit pour dormir. Alain revient et discute avec cette personne, il nous propose de passer la nuit chez lui. Nous acceptons car la nuit arrive et que les consignes sont de ne pas rouler de nuit. Il nous dit de le suivre puisse qu’il habite à 3 Km de là. En cours de route il fait descendre des personnes à différents endroits, puis nous arrivons devant un groupe de toile de tente assez grande. Il discute avec nous et nous propose d’allé chez lui, nous lui disons que nous pouvons ouvrir la tente. Il accepte et nous l’invitons pour le dîner. Nous installons notre gîte et il nous rejoint comme prévu. Nous dînons et nous discutons et Kaber offre on sèche à Alain.

 

 

Mardi 17/01/12 . Notre nuit s’est bien passée, tranquille. Le matin nous allons leur dire au revoir. Alain lui offre sa montre à Kaber et nous donnons des petits présents à la famille qui était très curieuse sur notre mode d’habitation. Nous partons de chez lui se sont des pistes qui se croisent nous ne savon pas laquelle mène à la route. Nous choisissons la mauvaise et nous sommes ensablés. Des villageois nous poussent, rien n' à faire le sable est trop mou. Nous vidons certaines affaires sur le côté pour sortir les plaques. Les dames présentent voit nos serviettes de toilette, elles me les demandent. Nous arrivons à nous sortir de ce mauvais tour avec les plaques de désensablage j’appel Kaber pour lui demander la bonne route et il arrive et nous remet sur la piste dure qui est la route. Une bonne partie de la piste est en tôle ondulée, ce n’est pas bon pour la voiture et difficile pour Alain de conduire dans ces conditions. J’espère que la voiture va résister. Ce fut éprouvant pour nous et la voiture et pour nous. Alain me dit qu’il ne pensait pas que se serait aussi dur.

 

 

Mercredi 18/01/12 Hier soir nous nous sommes arrêtés à Nioro dans un hôtel qui acceptait que nous dormions dans notre tente de plus c’était intéressant pour lui les chambres étaient toutes occupées. Ce matin nous étions prêts à partir et le patron était au marché personne pour encaisser. A l’hôtel nous avons rencontré des gens qui nous ont donnés beaucoup de renseignements utiles pour la suite de notre voyage. Deux dames françaises l’une d’elle avait 82 ans, elle est très active, elle s’occupe du jumelage d’un village proche de Nioro avec une ville du côté de Lyon. Et un homme qui nous a donné des renseignements pour notre route. Il n’a pas eu de chance. Il a eu un grave accident, il est passé dans une moissonneuse batteuse et il eut les deux bras fort abîmés. Il s’est retrouvé invalide et réformé du monde du travail. Il perçoit une pension d’invalidité de 500 € ce qui ne lui permet pas de s’en sortir en France et ici il y arrive car la vie est moins chère. Se sont des personnes hors du commun. Ensuite nous prenons la route. Alain s’engage sur la piste du mauvais côté, il fait demi- tour un peu plus loin. Après avoir demander à un homme et nous retrouvons notre route et le goudron. Nous nous arrêtons à la pompe et une nuée d ‘enfants arrivent avec une boîte de conserve vide pour faire la manche. Nous demandons notre chemin, la route à emprunter est occupée par des militaires. L’un d'eux nous fait descendre sur le bas côté dans le sable et ils gardent la route pour eux. On craint l’ensablement, Ouf! Il nous dit de reprendre la route. Le paysage change, toujours du sable avec plus d’arbustes et quelques gros arbres des baobabs. Nous suivons notre route en direction de Bamako. Nous voulons nous arrêter à Bamako pour mettre sur Internet ce que nous avons préparé pour le blog dans le Sahara et prendre le visa pour le Burkina. Alain est heureux au fur et à mesure que nous avançons sur la route, il observe des oiseaux, milan, milan royal, aigle et une sorte de buse. Et ce matin j’ai vu et j’ai observé un oiseau rouge et noir un passereau dommage je n’avais pas mon appareil photo. Sur le chemin nous avons des villages avec des huttes rondes au toit de chaume. Nous venons de faire 90 Km pour rien. Au passage en douane nous n’avions pas le laissé passer touristique pour la voiture. Nous avons fait demi-tour pour retourner à Nioro pour obtenir ce document et le cachet de police. Nous sommes arrivés à Bamako et à l’hôtel au environ de 20 h. Ce fût un soulagement pour tous les deux. Alain ressentait la fatigue de la conduite, surtout dans cette ville, il y a une concentration de véhicules très important et une très grande pollution. Une grande partie des gens mettent un masque pour circuler. Et moi j’ai du faire les effets indésirables à la Malarone. J’ai eu les symptômes super forts.

 

 

Jeudi 19/01/12 Ce matin nous sommes allés déposer les demandes de visa pour le Burkina Faso. Nous les récupérons cet après-midi à 15 h. Un jeune nous a escorté à l’embrassade. Il se trouvait dans le taxi quand nous sommes partis. Nous avons demandé au conducteur de revenir nous chercher. .. Le taxi n’arrive pas. Le jeune appelle un autre taxi. Comme j’avais besoin d’argent il nous emmena a une première banque et nous le laissons et continuons a pied avec le jeune comme guide. Il nous fallu 4 banques pour trouvé de l’argent. Il nous a fait découvrir le bord du fleuve Niger et nous a fait connaître l’endroit du festival de musique qui se déroule tous les soirs en ce moment. Nous étions contents de découvrir des endroits ou nous ne serions pas aller seuls s’en connaître le coin. L’après midi nous avons demandé un taxi pour retourner à l’ambassade. En rentrant j’ai voulu mettre sur le blog la suite du journal de bord. Impossible d’avoir la connexion avec Internet, il y a conflit entre deux systèmes. Quand nous étions chez nos amis au Maroc, ils avaient Internet avec une clé et il a essayé de l’installer sur mon ordinateur et cela n’a pas fonctionné ; J’ai dû mettre le blog à jour sur le sien. Je n’ai pas pu contrôler, nous étions dans le désert les points Internet sont très rares et ne fonctionnent pas correctement. Il faut que je rencontre une personne qui puisse m’aider à régler ce problème. Des jeunes jouaient à côté de moi, un d’eux m’a proposé de mettre le texte sur clé USB pour faire parvenir la suite du blog. C’était super sympa.

 

 

Vendredi 20/01/12 Aujourd’hui nous suivons notre route vers Sikasso. Pour ce matin nous avons commandé le petit déjeuner à Fanny hier soir. Nous étions heureux d’avoir du pain frais et croustillant avec du beurre frais. Nous ne pouvons plus en avoir le frigo ne peut pas fonctionner nous sommes trop charger. Aujourd’hui au Mali c’est jour férié c’est une fête militaire. Alain admire les Africains pour l’ensemble de leurs travaux, dans tous les domaines ils font tous avec rien, par exemple pour la construction d’un immeuble ,tous ce fait sur place, la fabriquation des moules en bois pour faire les parpaings , ils les démoulent les font sécher au soleil. Puis ils construisent l’immeuble avec. Parfois sur la route l’on voit un camion le moteur tout démonter avec 2 ou 3 personnes pour le remonter avec du matériel les plus rudimentaire. A Bamako plusieurs personnes nous ont demandés si notre voiture est à vendre ? Nous les décevons en leur disant que nous souhaitons rentrer avec. Pour cette nuit nous avons trouvé une auberge solidaire Baro Dji à Bobo Dilasso.

 

Samedi 21/01/12 Nous avons eu un accueil chaleureux par les deux jeunes femmes qui remplaçaient les propriétaires. Nous reprenons la route en direction de Ouagadougou. Nous doublons un car qui serait bon pour la casse chez nous. Le train de roue avant et arrière ne sont pas dans le même ealignement. Nous avons vu plusieurs étendus d’eau, des petits lacs qui sont resté après la saison des pluies. Nous avons vu un baobab magnifique. Ici nous croisons une moto avec des poulets vivants serrés dans un casier, deux vélos avec des porcs vivants attachés sur le porte bagage. A 11h nous avons une déviation pour travaux nous arrivons sur la piste et nous retrouvons la poussière ; nous fermons les fenêtres pour mettre la clim. Le Burkina Faso est un pays calme, les gens sont accueillants. Ils n’hésitent pas à faire des kilomètres en vélo ou en moto pour nous mettre sur le bon chemin et sans rien demander en retour, si un grand sourire en disant au revoir. Ce soir nous sommes à l’hôtel.

 

 

Dimanche22/01/12 Nous venons de reprendre la route en direction de la frontière pour le Togo. Entre Tenkodogo et la frontière vers Dapaong elle est toute défoncée. Ses derniers 50 Km ont été très éprouvant autant pour nous que pour la voiture, nids de poule (si l’on peu dire) certain de 20 à 25 cm de profondeur, parfois impossible de les éviter vu leur grandeur. Parfois j’ai cru y laissé mes pneus. L’accueil de l’organisation fut très cordial. Demain lundi, nous allons au village de l’école dans la savane que nous parrainons. Beaucoup de camions l’empruntent. Nous avons passé la nuit à l’hôtel de l’unité. Ce sont de petits bungalow marrant en forme de petite forteresse avec sanitaire. Les gens sont sympas. Hier soir nous avons pris un poulet grillé au feu de bois et en mangeant comme les Africains avec les mains, cela aurait certainement plus à nos petits enfants. avons garé notre voiture dans la cour de l’organisation d’Aide et Action. Nous voiture malgré tout ce que nous lui avons demander a tenu Nous venons de voir les premiers vautours qui se partageaient les reste d’une chèvre avec des chiens. Nous le coup. J’espère qu’elle pourra nous emmener encore un peu plus loin il doit nous rester quelques 1000 Km à faire.

 

 

Lundi 23/01/12 Nous avons passé la nuit en campant dans la cour d’Aide et Action. Nous sommes allés voir Naldjoum à l’école communal des Savanes. Nous avons fait connaissance avec Julie qui est la coordinatrice sur le terrain. Elle nous a accompagnés sans elle nous aurions eu beaucoup de problème pour trouver. Nous avons été reçus par le directeur de l’école. Il nous a présenté Naldjoum l’enfant que nous parrainons. Nous avons été présentés et nous lui avons remis le cadeau que nous avions apporté un diabolo. Elle est très intimidée et ne comprend pas ce qui lui arrive. Nous lui préparons le jouet et Alain lui montrent à s’en servir. Le directeur nous fait visiter l’école, nous sommes stupéfaits du nombre d’élèves par classe, 90 enfants au CE 1, idem dans les autres classes. Malgré se nombre élevé d’élèves par classe pas un bruit. Ils sont moins au CP 1. A ce niveau se sont les bases de la langue française qui leur est enseigné, chez eux les enfants entendent la langue locale. Après au CP 2 on leur enseigne le français écrit et la lecture. Maintenant il y a le jardin d’enfant se sont les petits à partir de 3 ans pour qu’il se familiarisent avec le français. Pour eux ce n’est pas facile ils doivent maîtriser une langue étrangère pour leur étude sans aide à la maison. Nous avons donné tout le matériel scolaire et les vêtements, pour l’équipe d’enseignant cela était grand et ils nous ont remerciés. Toute l’équipe pédagogique très accueillante avec Nous. Nous avons invité Julie au restaurant en remerciement de l’aide qu’elle nous a apporté. Ensuite nous nous sommes séparé pour reprendre chacun sa route. Nous sommes partis en direction de Lomé et nous nous sommes arrêtées à Kara. Alain a fait faux mouvement et il a mal au dos, j’espère que cela ira mieux assez rapidement.

 

 

Mardi 24/01/12 Hier soir nous sommes allés à l’hôtel Biova. Nous avons eu trois coupure électrique dans la soirée. Ce matin quand nous sommes partis notre voiture était lavé. C’est le gardien qui l’avait fait. C’était l’heure des écoliers et des gens qui partent au travail. Il y avait beaucoup de monde sur la route et les trottoirs. Les manguiers ploient sous le poids des mangues. Nous ne manquons pas de fruits savoureux. Ils sont variés, mangues, papayes, bananes, pamplemousses, ananas. Ce matin j’ai acheté 8 pamplemousses pour 0,75 € à par la fenêtre de ma voiture. Alain se désole de ne pas voir ou rencontrer d’animaux. Nous quittons la route de Lomé à Sokodé pour nous rendre à Passouadé village de tisserands. Au village nous avons vu les menuisiers et les tisserands. Nous avons vu les gens au travail. Alain a acheté une tunique pour lui. Elle est entièrement faite à la main tissage et couture. Hier après midi nous sommes allés à Nangbéto pensant voir la retenu d’eau et le lac. Impossible, nous ne pouvons pas accéder il y a une montée de terre et des barrières. Il y a des portes avec des gardes. Nous avons demandé au premier garde si l’on pouvait passé. Il nous a laissé passer et nous a indiqué un hôtel. Nous sommes allés voir et nous avons pris une chambre pour la nuit ainsi que les repas. Et demain Frédérique le serveur du restaurant s’est proposé pour nous faire visiter le site .

 

 

Mercredi 25/01/12 Donc ce matin nous avons visité une centrale hydroélectrique ,toute l’équipe de la centrale très sympa nous ont donné tous les renseignements sur son fonctionnement ,nous avons vu toutes les salles, même celles sous le fleuve. Après la visite nous repartons pour 120 km de pistes.

 

 

Jeudi 26 01/12 Nous sommes arrivés au Bénin Chez Noël et Catherine. La voiture a tenu le coup 8794 Km depuis Châteauneuf sur Loire. Ce n’était pas évident, des routes complètements défoncées parfois. Il était impossible d’éviter les trous, j’aime encore mieux certaines pistes. Entre les mauvaises routes et les pistes, j’ai du faire plus de 500 Km. Notre but est donc atteint, maintenant ce n’est que du bonus. Une petite révision chez Noël, mais elle tourne toujours super bien et si nous ne rencontrons pas des conditions encore pire, j’ai grand espoir qu’elle nous ramène nous. A part les petits inconvénients des contrôles plus ou moins officiels ou la plus part du temps on nous demande (stylo, parfum ou n’importe quoi), les habitants sont presque toujours heureux de nous voir. Ils nous adressent un bon accueil toujours en souriant. Seulement une fois, un soit disant policier dans un village paumé sur une piste nous disait que nous nous étions perdu, que ce n’était pas notre route. Le village était barré par une corde, le gars n’avait pas l’air très net soit par l’alcool ou la drogue. Après avoir parlementer assez longtemps et parce que nous savions que c’était notre route, le gars à quand même accepté de baissé sa corde. Même les gens du coin devaient donner un peu d’argent pour passer par là. Après un coup de fil à Noël nous prenons rendez-vous a l’entrée de Porto Novo. Il nous rejoint quelques minutes après notre arrivée. Après avoir donner de nos nouvelles et une bonne bière nous vidons la voiture en prévision de la révision de la voiture demain matin.

 

 

Vendredi 27/01/12 Une journée sans rouler, ce matin la voiture doit ce faire une beauté et remettre en état les petites défaillances. Un ami de Noël doit venir pour nous faire visité sa bananeraie. Dès que le garagiste emmène ma voiture, son ami arrive et nous emmène avec Noël a son village mais avant il nous fait voir son terrain. Il y a déjà beaucoup de différentes variétés (sucrée, plantain ext.…) ensuite Edouard nous fait voir son village d’on lui et plusieurs générations ont vécu. Son grand-père était un notable dans le village, il nous a fait voir des photos de son grand-père et de ses parents, dans la maison ou ils ont vécus il nous a nous a fait voir le début d’une nouvelle exploitation pour élever des canards l’ensemble est presque terminé, il reste a remplir un bassin et mettre les canards. En rentrant deux heures plus tard la voiture était prête ,sans bruits suspect, nettoyer de fond en comble et tout cela pour 16000 Fcfa soit 23 €. Toyota m’aurait pris au moins 10 fois plus.

 

 

Samedi 28/01/12 La matinée a mal commencé, nous voulions nous promener vers la lagune, puis vers les plages mais en arrivant la police nous arrête et nous n’avions pas les papiers de l’assurance, elle est resté chez Noël. Le policier nous garde le permis et la carte grise et nous remet un papier pour pouvoir circuler et aller rechercher l’assurance. Après ces allés et retours la matinée était bien entamer. On en profite pour faire les photos copies des fiches de renseignements pour passer la Mauritanie et le Maroc pour notre retour. L’après midi c’est la voiture de Noël qui ne veut pas démarrer il appel le garagiste. Ce n’était qu’un tuyau d’arrivé d’essence qui s’était défait. Dimanche

 

 

29/01/12 Journée de repos, un petit tour au bord de la mer. L’eau y est chaude, elle donnerait envie de se baigner mais les vagues sont fortes et l’on a certainement plus pieds rapidement. La sœur de Noël pour midi a amener un repas local qu’elle avait préparer. Cela change pas mal de ce que l’on connaît. Nous en avons un peu manger mais ce n’est pas notre plat préférer. L’après- midi cool un peu de rangement dans les photos prisent.

 

lundi 30 janvier 2012 Visite du centre de Songhaï, ou l’on essai de faire les choses sans détruire la planète. Jardinage sans pesticide, industrie de récupération, pisciculture, la nourriture des poissons est faite avec les reste de tourteaux même les asticots sont récupés. Jardins bio avec compost, panneaux solaire pour faire tourner les différentes machines, aussi grâce au méthane produit avec les résidus des végétaux divers. Voila une réalisation donnant du travail aux gens avec un minimum de pollution. Dans l’après-midi nous sommes aller chercher Catherine l’épouse de Nöel a l’aéroport après avoir tremper les pieds dans une mer qui devait faire 28°.

 

 

Mardi 31 Janvier Ballade dans le marché de Porto Novo .Nous faisons connaissance avec plusieurs personnes appartenant à la famille de Nöel .

 

 

Mercredi 1 Février Shoping à Cotonou ,au centre de l’artisanat ,quelques achats d’art Africain.

 

Jeudi 2 Février Aujourd’hui, ballade sur la lagune en pirogue, deux Bélinois travailleurs dans un petit village au bord de l’eau, nous proposent ,pour un prix plus abordable que les piroguiers professionnels et qui eux sont aidés d’un moteur, de nous faire, faire un tour de deux heures pour approcher au plus prés des métiers fait sur ce plan d’eau. D’abord, nos amis nous rapprochent d’un groupement de pirogues, les hommes étaient dans l’eau auprès des embarcations et les remplissaient de terre qu’ils ramenaient à terre pour ensuite en faire des briques pour construire leurs maisons ou pour les vendre. Nous avons vu ensuite des pêcheurs au filet un homme et son enfant, je suppose qui ramassent des filets ronds pour attraper des petits crabes. D’autre filets restaient dans l’eau pour pêcher d’autres espèces de poissons. Après un moment nous avons parler de chose et d’autre et nous avons appris que le monsieur qui nous avait proposé la ballade était en réalité prédicateur d’une des dizaines de religions établi dans la région. Son souhait le plus cher serait de porter la bonne parole en France. Monique a fait baisser son ardeur religieuse en lui disant qu’elle doutait que la France l’accueil avec plaisir, vu la politique d’immigration du moment. L’après midi après les fortes chaleurs ? Noël nous a présenté sa famille, plein de petits enfants, un village de sa famille dans la ville.

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commentaires

E
bravo, pour votre voyage et reussite, quelle aventure et courage qui nous font voyager par procuration. a bientot pour un diaporama a Chateauneuf<br /> <br /> André
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M
<br /> <br /> Avec un petit peu de temps pour le préparer et a bientôt.<br /> <br /> <br /> <br />
N
merci pour tous ces commentaires et bravo pour l'exploit. Il fait effectivement très froid ici et nous ne sommes pas dans l'économie d'énergie et a protection de la planète avec nos centrales<br /> nucléaires auxquelles on a adjoint le thermique pour compléter. Ca fait du bien de voir qu'il existe des lieux où on ne fait pas n'importe quoi. Chauffez-vous bien le corps et l'âme pour conserver<br /> tout ça à votre retour (si vous avez envie de revenir!). C'est quoi déjà votre voiture? Vous auriez presque pu vous faire sponsoriser.<br /> Amicales pensées<br /> Nicole Golfier
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M
<br /> <br /> Merci pour ton intéret a notre voyage. La voiture et une Toyota Corola qui à maintenant 333000 Km. C'est sûr que nous avons maintenant des souvenir pour nos vieux jours et une vision de l'Afrique<br /> bien diférente quoi que ,je me suis toujours méfié de certains médias et je me douté que l'Afrique était bien mal en point à part le Maroc . Bisous.<br /> <br /> <br /> <br />
Y
que dire!c'est magnifique ce que vous vivez! Merci de faire le voyage avec vous.Enfin vous voilà avec Catherine et Noël ,ça rassure.!gros bisous je pense très fort à vous
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F
Ne pensez pas trop vite au retour, le choc thermique serait important,<br /> pas questionde descendre à la plage du camping pour tremper ne serait ce qu'un orteil. Malgré tout les paysages sont magnifiques, juste assez de neige pour faire de bele photo sans faire un blanc<br /> manteau qui cache tout. Depuis un semaine, le th. s'obstine à rester sous zero avec une petite pointe vers les - 12, ça frise les oreilles.<br /> Toujours à l'affut de vos nouvelles qui sont transmises chaque mardi, mille amitiés de tous en attendant le plaisir de vous retrouver. Francis
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M
<br /> <br /> Salut Francis et Christianne le voyage et maintenant terminer, beaucoup de choses a digéré, Mardi nous ne pourrons venir marcher ,certainement le 13 nous viendrons. Brigitte et Luc sont trés<br /> sympas. <br /> <br /> <br /> <br />
G
bonjour les enfants aujourd'hui j'ai eu un coup de telephone de steven qui me souhaitait;la bonne annee enfin d'un premier janvier ou d'un premier il y a toujours un an alors!!!ne sachant que dire<br /> je vous quitte et vous embrasse tres fort a bientot bisous marguerite
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  • : Le blog de monique-alain-afrique
  • : Périple en Afrique du Maroc au Bénin.9 Pays traverser, 17763.6 km avec une Toyota Corolla Verso , 315000km au départ. But. Combler un rêve de gosse, voir l'Afrique. Voir des amis au Bénin. Parrainant un enfant au Togo ,lui faire une petite visite tout en apportant quelques petites choses utile à l'école et aux enfants.
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